Habitats naturels et flore

Du nord du bassin versant, au pied du Pic Saint-Loup, jusqu’à la mer Méditerranée, se succèdent différentes formations végétales, naturelles ou façonnées par les hommes, abritant leur cortège de plantes typiques.

Garrigue, pelouses et prairies sèches

Sur de vastes étendues de terrains calcaires, les garrigues abritent d’énormes populations d’espèces strictement méditerranéennes dont plus de 800 plantes. La plupart de ces espèces sont adaptées à la longue sécheresse estivale. Royaume des graminées comme le brachypode rameux (« herbe à mouton »), et des plantes aromatiques (thym, romarin…), elles sont plus ou moins « fermées » en fonction de la densité des arbustes la composant (chêne vert, chêne Kermès, filaires, pistachiers, genévriers…). Dans les secteurs les plus ouverts s’observent de nombreuses plantes patrimoniales : cistes, aphyllante de Montpellier, asphodèle, orchidées.

Petit Murin (Photo : V. Rufray)

Sensibilisation à la préservation de la Diane

Avec le soutien technique et financier du service des routes du Département de l’Hérault qui adapte ses pratiques d’entretien des routes en faveur de la préservation de cette espèce, le Symbo a édité une plaquette de sensibilisation à la conservation de ce papillon protégé aux niveaux national et européen.

Maintien des habitats naturels et agriculture

En complément du Guide technique des pratiques favorables à la biodiversité en agriculture sur le bassin versant de l’étang de l’Or, une plaquette intitulée « Les Haies agricoles – Intérêts, Choix et Plantation » (2013) a été élaborée par la Chambre d’Agriculture en partenariat avec le Symbo, le CEHM et le Conservatoire d’Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon.

En partenariat avec la Chambre d’agriculture de l’Hérault, le Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon, le Centre Expérimental Horticole de Marsillargues, le Symbo a contribué à l’élaboration d’un « guide technique des pratiques favorables à la biodiversité en agriculture » (2009).

Plaine agricole et espaces interstitiels

Entre les terres cultivées, vignes, grandes cultures, vergers existent divers milieux comme les haies, fossés, friches qui jouent un rôle important pour la conservation de la faune et de la flore. Ils sont exploités comme sites de reproduction ou d’alimentation, ou encore utilisés pour se déplacer (corridors biologiques).

Les agriculteurs ont un grand rôle à jouer dans le maintien de ces habitats qui abritent bien plus d’espèces qu’on ne croit. La plaine agricole de Marsillargues est par exemple le milieu de vie de plusieurs espèces protégées, comme l’Outarde canepetière ou encore la Diane, un papillon protégé au niveau national et européen.

Milieux aquatiques et humides de l’intérieur

Les cours d’eau, leurs forêts humides riveraines appelées ripisylves et les mares, sont des oasis de vie inestimables dans ce contexte méditerranéen chaud et sec.

Les ripisylves en particulier, composées de saules, de frênes à feuilles étroites, de peupliers, d’aulne glutineux, …, remplissent des fonctions primordiales dans le maintien en bon état du cours d’eau : maintien des berges, ombre évitant le réchauffement des eaux, épuration de l’eau. Elles constituent en outre un milieu de vie, d’alimentation et de circulation pour de nombreuses espèces (oiseaux, chauve-souris…).

Étang de l’Or et habitats périphériques

L’étang de l’Or lui-même constitue un habitat naturel complexe dont la conservation est jugée prioritaire. Les divers habitats du pourtour de l’étang ont été cartographiés dans le cadre de la démarche Natura 2000.

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En cliquant sur les photos, vous pourrez accéder à quelques fiches “Habitats” (PDF)

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